mardi 7 octobre 2014

Formation des maîtres, dites-vous ?


[…] la formation des maîtres mérite d’être revue en profondeur, car elle est trop axée sur la pédagogie et pas assez sur les savoirs disciplinaires. C’est particulièrement vrai dans le cas du français. L’université doit s’assurer que tous les enseignants maîtrisent parfaitement leur langue, assez du moins pour devenir des modèles en lecture et en écriture, et que l’ensemble des futurs profs puissent réfléchir tout au long de leur carrière à la dimension culturelle des programmes, à leur portée sociale et historique.
– Jean Danis et Michel Stringer, « Le contenu des programmes, un défi pour les syndicats », Le Devoir, 7 octobre 2014, p. A7.


Toutefois, en dépit d’un effort manifeste d’adapter leur langue parlée aux exigences de la situation de prise de parole, il faut reconnaître qu’une majorité de futurs enseignants ont une connaissance et une capacité à utiliser la langue standard trop limitées pour qu’ils puissent, en classe, assumer pleinement leur rôle de modèle linguistique par rapport à cette dimension de la maîtrise de la langue parlée.
– Luc Ostiguy, « La maîtrise de la norme du français parlé dans l’enseignement et les médias : constats et perspectives », Le Français au Québec, les nouveaux défis, Conseil supérieur de la langue française et Fides, 2005, p. 477.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire