lundi 29 février 2016

Être dans la limonade, c’est aussi vendre des sodas



En ouvrant une cinquième succursale à Québec, Saint-Henri micro-torréfacteur a apporté avec lui ses cousins, les sodas Henri.
[…]
Ce dernier rêvait alors de fabriquer au Québec des sodas artisanaux […]
Pour l'instant, les sodas sont encore embouteillés à la main, à Montréal, dans leurs locaux de la rue Ontario, ce qui limite la production.
À Québec, en plus du café Saint-Henri au 849, rue Saint-Joseph Est*, qui distribue les produits, on peut trouver la sélection de sodas à l'Épicerie de la rue Couillard dans le Vieux-Québec […]
– Laurie Richard, « Henri Sodas, pétillants classiques au goût du jour », Le Soleil (version électronique mise à jour le 28 février 2016)


Les 27 avril et 15 juillet 2015, je notais dans ce blog que le Grand Dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) avait rétrogradé le mot soda qui n’apparaît plus en vedette dans ses fiches au profit de boisson gazeuse.


L’Office admet, dans ses fiches, que c’est le terme soda qui est « surtout employé dans la langue du commerce, en particulier dans l’étiquetage ». C’est bien ce que montrent les extraits de l’article du Soleil publiés en exergue.


La position de l’Office, qui donne aujourd’hui priorité au terme boisson gazeuse, peut paraître paradoxale quand on lit dans la liste des sources, à la fin de l’article soda du Trésor de la langue française de Nancy, cette référence aux travaux de l’ancienne Commission de terminologie de ce même Office de la langue française :

DUBUC (R.). Décisions de la Commission de terminol. de l'OLF. Meta. 1979, t. 24, no 3, pp. 414-415; n o 4, p. 493.


L’Office, conformément à son mandat, devrait s’occuper en priorité de la francisation de la langue du commerce et des affaires : alors, pourquoi ne pas mettre en tête de ses fiches le mot soda ?

                « Pénélope terminologue »
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* C’est-à-dire à deux pas de l’OQLF.


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