jeudi 6 avril 2017

Liberté universitaire et liberté académique


Il y a quelques jours une lectrice, Diane Lamonde, m’a fait ce commentaire au sujet de mon billet « De la liberté » (28 mars 2017) : « À propos de liberté académique, il me semblait l'avoir vu quelques fois récemment dans des textes publiés en France, notamment dans Le Monde. J'ai eu ce matin la curiosité de googler l'expression, pour constater qu'elle est en fait couramment employée en Europe. » Peu après, je recevais un courriel émanant de l'unité Veille et Analyses de l'Institut français de l'Éducation (École normale supérieure de Lyon) présentant ainsi un rapport :

Une première partie s’intéresse à l’évolution des missions dévolues aux universités et aux processus de différenciation qui revisitent le modèle humboldtien du XIXe siècle. Une deuxième partie analyse la diversification des modes d’entrée dans la carrière académique et la structure française des emplois scientifiques et pédagogiques. La troisième partie porte sur le travail académique et les asymétries fonctionnelles liées aux tâches de recherche et d’enseignement, et examine les facteurs influençant l’orientation différenciée des activités.



Il ne fait aucun doute que cet emploi du mot académique est en train de s’étendre parallèlement à la généralisation dans les universités européennes du modèle anglo-américain de cursus LMD (licence, master[1], doctorat). Ce sens était d’ailleurs déjà connu en français, mais il résultait d’une influence de l’allemand. C’est ainsi que dans les universités belges, sur le modèle allemand, autrichien et suisse, existe depuis longtemps le quart d’heure académique, c’est-à-dire la possibilité pour un professeur de commencer son cours avec un maximum de quinze minutes de retard.

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Le contre-ténor Philippe Jaroussky était en concert hier soir au Palais Montcalm de Québec. Voici la pièce qui terminait le programme officiel (avant les rappels) :







[1] Et non maîtrise… 

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